Je suis de retour. Heureuse et malheureuse comme chaque année.
Éternel recommencement. Toujours les mêmes au revoir, toujours les mêmes larmes qui coulent et qu'on essaye de retenir pour paraitre fort et éviter de laisser une image humide et larmoyante aux personnes qu'on aime plus que sa propre vie, toujours la même peur que quelqu'un parte là-haut alors qu'on est loin de cette personne et toujours le même manque quand la frontière est dépassée. Bien sur, je suis heureuse d'avoir retrouvée ma deuxième maison, mon deuxième pays, ma soeur, mes amis mais rien n'égale et n'égalera mon Là Bas.
La tristesse passera, elle passe toujours ou est moins présente au fil des jours. En attendant, on pensera aux moments passés, à la rencontre faite, à toutes les choses qui font que le Portugal est le lieu où j'aime être chaque été.
Heureuse d'être revenue, triste d'être partie. Partagée.
2 commentaires:
Je crois c'est la plus douloureuse des choses quand on revient de chez soi. A la fois contenté d'avoir passé des jours merveilleux là où on se sent bien, mais aussi triste d'avoir quitté ce pays, ces personnes que l'on aime tant.
Quand je rentre en France, après un voyage au Canada, je me sens toujours vide, même si je suis heureuse de retrouver ma vie française.
Mais je sais, quelque part, que je n'appartiens pas à la France. Que je veux vivre ailleurs.
Les compromis, toujours ...
Courage, ma nièce !
J'adore A Fine Frenzy, je trouve cette photo très belle et le texte aussi...
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